Le ministre des affaires étrangères, Othmane Jerandi, a assuré que la Tunisie refuse toute intervention étrangère en Syrie en attirant l'attention sur les retombées d'une éventuelle intervention sur les pays de la région.
Il a également appelé à trouver des moyens pour activer divers mécanismes de dialogue pacifique.
Sur le plan international, la Russie a salué vendredi le rejet par le Parlement britannique d'une intervention militaire en Syrie et estimé qu'une telle éventualité porterait un coup sérieux à l'ordre mondial basé sur le rôle central des Nations unies.
Le Parlement britannique a refusé d'autoriser le Premier ministre David Cameron à lancer une action militaire contre Damas en réponse à l'usage d'armes chimiques.
Face à la menace d'un veto russe et éventuellement chinois au Conseil de sécurité de l'ONU, la Maison Blanche a laissé entendre que le président américain Barack Obama se réservait le droit d'agir unilatéralement contre le régime syrien.
Le refus de la Grande-Bretagne d'intervenir en Syrie ne change cependant rien à la position de la France qui souhaite une action proportionnée et ferme contre Damas, a déclaré vendredi le président François Hollande dans un entretien au journal Le Monde.