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Le Ministère des Affaires religieuses défend la liberté d'expression de ses prédicateurs

Publié le jeudi, 13 décembre 2012 | 4 min | Société
  • Le ministère des Affaires religieuses a estimé, mercredi 12 décembre 2012, dans un communiqué, que le discours religieux «doit être libre dans le choix des sujets traités puisqu'il s'agit d'un principe qui touche à l'essence même de la religion et à sa globalité».

    Le ministère n'intervient pas pour exiger un discours précis et n'impose pas au prédicateur un sujet quelconque, souligne-t-on de même source. Et le ministère d'expliquer que des précisions s'imposent suite aux «interrogations soulevées sur la nature du discours religieux et la neutralité des mosquées vis-à-vis de la situation dans le pays».

    «La neutralité» des mosquées signifie qu'il «faut tenir les lieux de culte à l'écart de toute instrumentalisation politique», a justifié le ministère, soulignant son attachement à confier les minbars à «des personnes compétentes ayant une approche scientifique et une bonne connaissance de la charia».

    La liberté est indivisible et tout comme le journaliste, l'homme politique et l'intellectuel sont libres de donner leur avis, le prédicateur est lui aussi libre de se prononcer sur l'ensemble des questions tant que son discours n'appelle pas à la violence ou n'incite pas à la haine et à la discorde et ne menace pas la sécurité générale, estime le ministère des Affaires religieuses.

    Le ministère appelle à «libérer tous les types de discours des contraintes», précisant que l'Etat est «légalement et constitutionnellement en droit d'intervenir dans tout ce qui constitue une menace pour la paix sociale et l'unité national».

Le Ministère des Affaires religieuses défend la liberté d'expression de ses prédicateurs