Les partis du front de Salut national ont décidé de suspendre leur participation au dialogue national, jusqu'à ce que la position du gouvernement soit clarifiée et son engagement à démissionner d'ici trois semaines à compter du démarrage du dialogue soit honoré, a déclaré aux médias le dirigeant au front populaire, membre du front de salut, Jilani Hammami.
S'exprimant, mercredi, au siège du ministère des droits de l'homme, lieu prévu pour le lancement du dialogue effectif, Hammami a affirmé que la déclaration faite, mercredi, par le chef du gouvernement provisoire, Ali Larayedh a été "équivoque", laissant entendre une interdépendance entre les processus.
L'allocution du chef du gouvernement recèle une "déclaration de guerre" contre le peuple tunisien et véhicule "un affront à ses mouvements de protestation et à l'action militante du peuple, a-t-il estimé, faisant remarquer que les propos de Ali Larayedh tranchent considérablement avec la rigueur et la précision qui distinguent la feuille de route.