La Garde nationale: impossible de déterminer le nombre et la nature des armes du groupe armé

Suite à des rumeurs sur la reprise des affrontements entre des armés et des agents de sécurités tunisiens, le porte-parole de la Garde nationale tunisienne Tarek Omrani a démenti ces informations affirmant par la même qu'aucun des individus n'a jusque-là été arrêté.

Selon M. Omrani, l'arrestation des suspects armés n'a pas abouti en raison de la "rudesse des reliefs" dans l'une des localités montagneuses de la région de Kasserine (nord-ouest tunisien et zone frontalière avec l'Algérie). Lors de ces affrontements, un adjudant de la Garde nationale, Anis Jelassi, a été tué.

La même source a précisé que les forces de sécurité tunisienne (commandos, forces spéciales et d'intervention, brigade antiterroriste et canines..) assistées par des unités de l'armée et en coordination avec les autorités algériennes procèdent encore à des opérations de ratissage de la région.

"Il n'est pas possible de déterminer la nature des armes en possession du groupe ni le nombre de ses membres ou encore les raisons de leur présence dans la zone avant leur arrestation", a affirmé le porte-parole de la Garde nationale.

Les affrontements ont été déclenchés suite à une alerte émanant d'un gardien forestier renseignant sur la présence de 4 à 5 individus dans la zone forestière de "montagne Dernaya". Encerclés par les unités de la Garde nationale de la région, les membres de ce groupe armé avaient tiré sur l'adjudant Jelassi qui a succombé à ses blessures par balles.