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Héla Cheikhrouhou à la tête de l'institution internationale "Fonds vert pour le climat"

Publié le mercredi, 24 juillet 2013 | 5 min | Economie
  • Hela Cheikhrouhou, première directrice exécutive du Fonds Vert pour le Climat (FVC), institution créée en 2010 et basée en Corée du Sud, a déclaré mardi, à Tunis, que ce fonds "ambitionne de devenir le principal mécanisme international pour le financement concessionnel (financement à des termes beaucoup plus ) pour la lutte contre le changement climatique".

    Cette experte tunisienne reconnue des problématiques liées aux changements climatiques et désignée à ce poste le 26 juin 2013, a expliqué aux journalistes, lors d'un point de presse, que l'institution aura un lien juridique avec la convention cadre du changement climatique des Nations Unis avec un conseil d'administration composé de 24 pays.

    Son objectif est de mobiliser 100 milliards de dollars par an d'ici 2020. "Les pays des Nations Unis sous la convention cadre des changements climatiques ont exprimé leurs besoins d'avoir un mécanisme à part dédié au financement du changement climatique", a-t-elle ajouté concernant l'idée de création de ce fonds. "L'objectif est d'avoir un outil commun qui réagit plus rapidement et qui unit des instruments fragmentés", a poursuivi la responsable.

    D'après elle, les pays développés se sont engagés à mobilier 30 milliards de dollars par an de financements nouveaux et additionnels pour le financement des efforts de lutte contre les impacts des changements climatiques destiné aux pays en voie de développement.

    Concernant la part des pays africains et de la Tunisie des financements du Fonds, la responsable a souligné que l'Afrique est considérée comme une région parmi les plus vulnérables au changement climatique malgré qu'elle soit moins industrialisée.

    Elle a tenu à préciser que le FVC "n'est pas une agence des Nations Unis ou une banque multilatérale de développement mais une institution de nature hybride qui aura pour priorité d'identifier les actions majeurs à entreprendre pour accélérer les efforts visant à atténuer les impacts des changements climatiques".

    Mme Cheikhrouhou, qui a occupé le poste de manager de la division chargée du financement privé et public-privé des infrastructures à la Banque Africaine de Développement (BAD), a dirigé, depuis 2010, le département énergie, environnement et changement climatique (ONEC).

    Ce département qui relève de la BAD finance les projets énergétiques et aide à l'amélioration du fonctionnement du secteur de l'énergie en Afrique.

Héla Cheikhrouhou à la tête de l'institution internationale "Fonds vert pour le climat"