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Dialogue national: Noureddine Bhiri remet les compteurs à zéro

Publié le lundi, 30 septembre 2013 | 4 min | Politique
  • Noureddine B’hiri, ministre conseiller auprès du chef du gouvernement, a déclaré lundi, sur Express FM, que le gouvernement ne va pas annoncer sa démission avant le démarrage du dialogue, l’adoption de la Constitution, l’élaboration d’une loi électorale, ainsi que la formation de l’Instance supérieure pour l’indépendance des élections (ISIE).

    Il a plaidé pour un gouvernement élargi, relevant qu’il reste, néanmoins, à l'assemblée nationale constituante (ANC) de choisir un nouveau gouvernement. Il a ajouté que le gouvernement soutient le dialogue national, même si le chef du gouvernement n’y est pas encore invité.

    Interpellé sur la position des américains qui auraient prédit le scénario égyptien à la Tunisie, au cas où aucune avancée ne serait enregistrée en matière de dialogue national, le ministre a révélé que la révolution tunisienne continue à bénéficier de l’appui américain, européen, arabe et islamique.

    De son coté, Bouali Mbarki, secrétaire général adjoint de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), a déclaré que le quartet ne négocie pas avec le gouvernement mais avec les partis, dont le parti majoritaire Ennahdha, qui a accepté de sa propre initiative de participer sans aucune condition au dialogue

    Il a annoncé que la première réunion aura lieu au plus tôt mercredi prochain et au plus tard vendredi. Il a en outre indiqué que le dialogue ne peut démarrer qu’à la seule condition que le gouvernement annonce sa démission.

    Bouali Mbarki a également rappelé que les partenaires de la Tunisie suivent de près ce dialogue et attendent avec impatience, à ce qu’il aboutisse à des résultats consensuels satisfaisants pour toutes les parties.

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