Deux imams soupçonnés d’avoir ravitaillé le groupe armé à Kasserine arrêtés

Des tirs nourris ont résonné vendre dans la région de Kasserine, où l’armée traque un groupe responsable de la mort d’un officier de la Garde nationale, selon un journaliste de l'AFP.

Les échanges de tirs ont été entendus près du lieu dit Charka, dans une oliveraie entourée d’un terrain accidenté. La zone, située à 6 km au sud de Kasserine, a été bouclée, et des blindés, des brigades canines et des unités des forces spéciales ont été déployées. «On ne commente pas, les opérations sont en cours», a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Khaled Tarrouche, ajoutant seulement que les recherches sont menées en «étroite collaboration» avec les forces de sécurité algériennes.

Au début de la traque, les forces de l’ordre ont indiqué être à la recherche de cinq personnes, précisant avoir découvert leur camp, où une pièce d’identité algérienne et la puce d’un téléphone portable tunisien ont été retrouvées.

Jeudi, les forces de sécurité ont arrêté trois complices présumés du groupe. Selon un responsable de la Garde nationale, deux de ces hommes soupçonnés d’avoir ravitaillé le groupe armé sont des imams issus de la mouvance salafiste. L’un officiait dans une mosquée de la région, à Foussana, et l’autre à Kasserine.

Lundi, un officier de la Garde ntionale a été tué dans des affrontements avec des hommes armés dans la zone de Dernaya, à 2 km de la frontière algérienne.