Menu

Affaire Slim Riahi: la loi n'interdit pas le cumul de responsabilités sportive et politique

Publié le lundi, 18 mars 2013 | 4 min | Sport
  • Le ministère de la jeunesse et des sports a affirmé que la loi cadre numéro 11 de 1995, régissant les structures sportives, ne prévoit pas de dispositions interdisant le cumul des qualités de dirigeant sportif et de responsable de parti.

    Le ministère réagit à la correspondance adressée par le secrétaire général du gouvernement demandant le règlement de la situation du président du C.Africain, Slim Riahi,

    conformément aux dispositions du décret 88 de 2011 relatif aux associations, notamment l'article 45 qui interdit le cumul des fonctions de dirigeant sportif dans une association sportive et de responsable au sein d'un parti politique (en l'occurrence l'Union Patriotique Libéral).

    Dans un communiqué, rendu public lundi, le département de tutelle justifie sa position également par le fait que le décret 88 de 2011, notamment l'article 47, prévoit un cadre juridique spécifique pour les associations.

    Elle défend d'autre part sa position par les caractéristiques des associations sportives par rapport aux associations de droit commun, en raison notamment du caractère de leurs activités menées, de leurs structures et de leur soumission aux dispositions fixées par les organismes sportifs nationaux et internationaux qui exigent la neutralité politique de toutes les structures sportives.

    "Ce qui implique pour l'association du C.Africain l'impératif de séparer ses activités sportives de toute activité politique, une position qu'elle n'a cessé de respecter durant sa longue et prestigieuse histoire", ajoute le ministère.

Affaire Slim Riahi: la loi n'interdit pas le cumul de responsabilités sportive et politique