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L’Instance pour la prévention de la torture rend visite au magistrat Béchir Akremi, admis à l’hôpital Errazi

Publié le lundi, 20 février 2023 | 5 min | Politique
  • Une mission de l’Instance nationale pour la prévention de la torture (INPT) a rendu visite, lundi soir, au service de psychiatrie légale de l’hôpital pyschiatrique Errazi, et s’est enquise des conditions de détention et de traitement des personnes soumises à l’admission obligatoire dans ce département.

    Dans un communiqué publié, lundi, l’instance a précisé que le problème survenu dimanche a été résolu et que le travail de son équipe de visite a été facilité, après avoir eu contact ce matin avec la directrice générale de l’hôpital Errazi et la cheffe de cabinet du ministre de la Santé.

    Se félicitant de cet développement, l’INPT réaffirme à ce titre sa volonté de poursuivre sa mission conformément à la législation nationale et aux normes internationales en la matière.

    Dans un communiqué publié, hier dimanche, l’instance a indiqué que ses représentants ont été empêchés d’effectuer une mission aux fins de visiter, de suivre et d’enquêter sur l’état d’un citoyen placé en hospitalisation obligatoire à l’hôpital (en référence à Béchir Akremi, ancien procureur de la République près du Tribunal de première instance de Tunis et magistrat révoqué) “.

    Pour sa part, le ministère de la santé a précisé, lundi, dans un communiqué publié à cet effet, que la décision d’interdire la délégation de l’INPT de rendre visite au magistrat révoqué, Béchir Akremi, actuellement sous admission obligatoire au service de médecine légale de l’hôpital psychiatrique Errazi est une “procédure médicale habituelle qui s’applique à tous les départements similaires dans le monde entier.”

    Il a ajouté qu’un staff médical a autorisé, lundi, aux membres de l’instance de rendre visite au patient concerné, après avoir actualisé son fichier médical.

    Hier, dimanche, l’avocat Hamadi Zaafrani, membre du comité de défense du magistrat Akremi a déclaré à l’agence TAP que la décision de placer son client à l’hôpital Errazi après son arrestation dimanche, 12 février, “était basée sur le diagnostic de trois médecins selon lequel Béchir Akremi souffre de troubles psychiques.”

L’Instance pour la prévention de la torture rend visite au magistrat Béchir Akremi, admis à l’hôpital Errazi