La 28ème Conférence des Parties sur le Climat de l'ONU (COP 28) s'est ouverte, jeudi, à Dubaï Expo City aux Émirats arabes unis, au moment où l'ONU alerte sur "une trajectoire de réchauffement catastrophique allant jusqu'à 2,9 °C au cours de ce siècle", faute d'engagements climatiques suffisants.
La Tunisie, signataire de l'accord de Paris et des divers accords et protocoles visant à atténuer les effets des changements climatiques et l'un des pays les plus vulnérables face aux changements climatiques, sera représentée à cette conférence par une délégation composée de représentants de ministères et de la société civile .
Sa participation sera marquée par un évènement parallèle (le 2 décembre 2023), à l'occasion duquel des start-ups tunisiennes présenteront leurs solutions technologiques et innovantes à des problèmes liés au changement climatique.
Plus de 60 000 personnes sont attendues à ce 28ème conclave qui se poursuivra jusqu’au 12 décembre 2023, lequel sera axé, cette année, sur l'évaluation du bilan des engagements climatiques pris par près de 200 pays, lors des précédentes rencontres organisées sous l'égide des Nations unies.
Les participants à cette conférence vont discuter également, des mécanismes à mettre en place pour réaliser trois principaux objectifs exprimés par la présidence de la COP28 : tripler la capacité des énergies renouvelables dans le monde à 11 000 gigawatts, d'ici 2030, doubler la production d'hydrogène à 180 millions de tonnes d'ici 2030 et doubler l'amélioration de l'efficacité énergétique d'ici 2030.
Il est aussi, question d'opérationnaliser le Fonds pour les "pertes et dommages climatiques" et de responsabiliser les émetteurs historiques et actuels de gaz à effet de serre (GES) et de déterminer si, malgré les tensions géopolitiques croissantes, les dirigeants mondiaux peuvent prendre des mesures concrètes pour éviter un réchauffement plus catastrophique.