Dorra Bouchoucha au jury du Festival Visions du Réel, “Derrière le soleil” de Dhia Jerbi dans la compétition internationale
La productrice Dorra Bouchoucha et le court métrage “Derrière le soleil” de Dhia Jerbi représenteront le Cinéma tunisien à la 55ème édition du festival de cinéma documentaire « Visions du Réel » prévu du 12 au 21 avril 2024, dans la ville de Nyon, en Suisse.
Dorra Bouchoucha est au jury de la compétition internationale alors que le film “Derrière le soleil” (Behind the Sun) figure dans la « compétition internationale Moyens et Courts Métrages » de ce rendez-vous international incontournable pour le cinéma du réel.
Derrière le soleil (66') de Dhia Jerbi est parmi 35 films sélectionnés dans la "Compétition internationale moyens et courts métrages". Cette coproduction entre la Tunisie et la France de 2024 fera sa première mondiale au festival Visions du Réel.
Synopsis: Craignant de transmettre son bégaiement à son jeune enfant, Dhia, cinéaste tunisien exilé en France, cherche à comprendre les origines de ce «trouble». Il retourne alors en visite chez ses proches en Tunisie, pays qu’il a quitté lors de la Révolution. Une quête sensible autour de la transmission d’un héritage culturel et politique au fil des générations.
Rokhaya Marieme Balde (réalisatrice sénégalaise), Zsuzsanna Kiràly (productrice allemande) et Carla Vulpiani (productrice et programmeuse italienne) sont au jury de cette compétition qui célèbre le cinéma du réel contemporain. La sélection est composée de 35 films dont 29 premières mondiales, cinq premières internationales et une première européenne.
La productrice Dorra Bouchoucha est au jury de la "Compétition internationale longs métrages" avec le Carmen Jacquier (réalisatrice suisse) et Carlo Chatrian (journaliste, auteur et programmateur allemand). Visions du Réel présente une productrice dont "les films ont été tous sélectionnés aux festivals de Venise, Cannes et Berlin".
Dorra Bouchoucha a produit de nombreux films tunisiens et étrangers avec sa société Nomadis Images dont la série de courts métrages africains Africa Dreaming (1997), Baraket! de Djamila Sahraoui (2006), Satin Rouge (2002), Les Secrets (2009), Un printemps tunisien (2014) et Corps étranger (2016) de Raja Amari, Inhebbek Hedi (Prix du meilleur premier film et Ours d’Argent du meilleur comédien, Berlinale 2016) et Weldi (2018) de Mohamed Ben Attia, Ghodwa de Dhafer L’Abidine (2021).
Elle a créé l’Atelier de Projets des Journées Cinématographiques de Carthage en 1997 et a été directrice du festival en 2008, en 2012 et en 2014. Elle a fait partie pendant plus de dix ans du comité d’experts du CineMart du festival de Rotterdam ainsi que consultante pour la sélection des films arabes et africains au Festival de Venise. Elle a été responsable du comité pédagogique de plusieurs programmes de formation de producteurs et scénaristes arabes et africains."
Dorra Bouchoucha a rejoint l’Académie des Oscars depuis 2018. Elle a été membre et présidente de jury de nombreux festivals. En 2017, elle fait partie du Jury International de la Berlinale, en 2020 membre du Jury Première Œuvre à la Mostra de Venise.
En 2023, elle a été choisie comme Marraine de la 15ème édition de la ” Fabrique des cinémas du monde ” au Festival de Cannes et à la présidence du jury du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Elle a été également désignée comme présidence du jury des Longs et Courts Métrages Documentaires des JCC. Notons que cette 34ème édition des JCC avait été annulée.
La "Compétition internationale longs métrages est de composée de 15 films dont deux films arabes en première mondiale: "My Memory Is Full of Ghosts" (74') du Syrien Anas Zawahri et "We Are Inside" (177') de la Libanaise Farah Kassem.
Le festival a annoncé une sélection officielle "solide et audacieuse de 165 films provenant de 50 pays, avec 88 premières mondiales et 14 premières internationales parmi les 128 nouveaux films.
Les jurys désigneront les lauréats des cinq sections compétitives du Festival dont "les oeuvres se distinguent par leur singularité et leur ambition".