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Le Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, après avoir s'assurer de son caractère" terroriste", de l'assassinat du berger Okba Ben Abdedayem Dhibi à Kasserine, s'est saisi de l'enquête sur ce meurtre, a déclaré à TAP, Mohsen Dali, responsable de communication au Tribunal de première instance de Tunis.
Le porte-parole du Tribunal de première instance de Kasserine, Riyadh Newioui, avait déclaré à l'agence TAP, que des représentants du ministère public de Kasserine se sont déplacés sur le lieu de cette opération terroriste, à la région de Slateniya, près de Jebal Selloum, relevant de la localité de Hassi El Frid (gouvernorat de Kasserine). Ils étaient chargés de s'assurer de la nature de cette opération qu'elle soit d'origine terroriste ou de droit commun.
Il est à rappeler qu'un corps décapité d'un jeune homme originaire de Hassi El Frid a été retrouvé dimanche après-midi par sa famille, dans la zone militaire tampon à Jebel Salloum.
Le martyr, qui gardait un troupeau de moutons, a été décapité par un groupe de terroristes en présence de ses deux frères et son cousin, qui avaient été attachés avec des cordes puis libérés après la fin de l'opération.
Le jeune Okba Dhibi n'est pas le premier à être décapité par des djihadistes dans cette même zone montagneuse du centre de la Tunisie.
En novembre 2015, Mabrouk Soltani, avait été décapité par un groupe terroriste. Son assassinat avait provoqué colère et affliction en Tunisie. Ses assassins l'ont accusé d'être un informateur et avaient ordonné à son cousin, témoin de la scène, de ramener la tête enveloppée dans du plastique à la famille, selon des proches et le ministère de l'Intérieur.
Deux années plus tard, son frère aîné, Khalifa Soltani, avait été retrouvé mort lors d'une opération de ratissage lancée après l'annonce de son enlèvement par un groupe «terroriste», dans la même zone. Ces deux assassinats avaient été revendiqués par le groupe djihadiste Etat islamique (EI).
