La campagne électorale des candidats à la présidentielle s’achève jeudi à l’étranger, et vendredi 4 octobre en Tunisie, soit 24 heures avant le scrutin. À ce moment-là, débutera la période de silence électoral, durant laquelle toute activité de propagande est strictement interdite pour les candidats.
C’est ce que l’on appelle le silence électoral. Ce principe s’applique également aux médias et aux citoyens, interdisant la diffusion de tout message à caractère électoral via n’importe quel moyen de communication, en vertu des dispositions de la loi électorale.
Durant le silence électoral, toute forme de propagande politique est interdite, comme le stipule l’article 69 de la loi organique n° 2014-16 du 26 mai 2014 relative aux élections et aux référendums.
Quiconque enfreint cette interdiction s’expose à une amende allant de 3 000 à 20 000 dinars, conformément à l’article 155 de la loi électorale.
L’article 70 de la même loi interdit également la diffusion des résultats de sondages d’opinion, ainsi que les études ou commentaires journalistiques liés aux élections et référendums, pendant la campagne et la période de silence électoral.
Les candidats sont également tenus de retirer tous leurs supports de communication et affiches avant le début du silence électoral, en application de l’article 25 de la décision n°22-2019 de l’Instance des élections, qui régit les règles et procédures de la campagne électorale et référendaire.
Cette période de silence médiatique, qui commence à minuit la veille du scrutin et s’achève avec la fermeture des bureaux de vote, vise à garantir la transparence et la sincérité de l’élection, tout en évitant toute pression sur les électeurs.
Ainsi, dès zéro heure le samedi 5 octobre, il sera interdit de tenir des réunions électorales ou de diffuser des messages de propagande.