Vingt-cinq personnes ont péri dans des violences en Egypte, dont 19 dans des affrontements en marge des manifestations. Alors que la tension est extrême entre pro et anti-Morsi, cinq policiers et un soldat ont été tués dans la péninsule du Sinaï (nord), dans des attaques de militants islamistes qui n'ont pas été revendiquées. 70 personnes ont été blessées aux abords de la place Tahrir.
Par ailleurs, l'agence officielle Mena a indiqué que 12 personnes avait trouvé la mort et 460 avaient été blessées dans des heurts à Alexandrie. A Assiout (sud), une personne a été tuée lors de heurts entre des partisans de l'ex-chef d'Etat et les forces de l'ordre qui ont également fait 19 blessés.
Les nouvelles autorités mises en place par l'armée, après l'éviction de Mohammed Morsi mercredi, semblaient tout aussi déterminées à mettre en place rapidement de nouveaux rouages dans le pays et mener à bien leur "feuille de route" qui doit aboutir à des élections anticipées. Le président intérimaire Adly Mansour, nommé par l'armée, a dans son premier décret dissous la chambre haute dominée par les islamistes, qui assure l'intégralité du pouvoir législatif, et nommé un nouveau chef des renseignements.