Le porte-parole du Congrès pour la République (CPR), Haythem Ben Belgacem, a indiqué que son parti a décidé de poursuivre en justice tous ceux qui l'accusent d'être derrière les mouvements de protestation dans le sud tunisien en cherchant à porter atteinte à la sûreté de l'Etat.
Un collectif d'avocats se chargera de poursuivre quiconque accuse le CPR d'être à l'origine des troubles dans le pays, a-t-il déclaré, mardi, au cours d'une conférence de presse à Tunis.
Accuser le CPR d'être l'instigateur de la campagne "Winou el pétrole" est injuste, mais aussi flatteur, parce que cette campagne a pour objectif de consacrer le principe de transparence et d'ouvrir les dossiers de corruption.
Le CPR n'est pas derrière cette campagne, mais il la soutient, a-t-il affirmé.