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La commission parlementaire d'enquête fait office de « justice parallèle », selon Sofiene Selliti

Publié le samedi, 18 juin 2016 | 3 min | Société
  • Le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiene Selliti, a déclaré, samedi, à la TAP, que le 1er juge d'instruction au Pôle judiciaire et financier a adressé une lettre à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) dans laquelle il affirme que « seule la justice est habilitée à enquêter sur l'affaire des "Panama papers" ».

    Pour lui, la commission parlementaire d'enquête sur les documents fait office de « justice parallèle ».

    Il a précisé que le ministère public a ouvert, le 12 avril dernier, une information judiciaire et que le juge d'instruction en charge de l'enquête a déjà émis des commissions rogatoires et entendu plusieurs personnes, dont le responsable du site électronique "Inkyfada".

    Selliti a affirmé que « ce dossier relève des compétences de la justice ». « Nulle autre autorité ne doit interférer dans le travail de la justice », a-t-il insisté, relevant que « les enquêtes parallèles », en allusion à celles menées par la commission parlementaire, constituent « une violation franche et claire des dispositions de la Constitution et une ingérence dans les affaires du pouvoir judiciaire ».

La commission parlementaire d'enquête fait office de « justice parallèle », selon Sofiene Selliti