La situation sécuritaire est en nette amélioration, a assuré le ministre de l'Intérieur Hedi Majdoub.
Depuis le déclenchement des protestations, l'institution sécuritaire, a tenu à intervenir dans le respect des principes de la République, a-t-il dit.
Le ministre a déclaré samedi que si le droit de manifester est garanti par la Constitution, les atteintes aux biens publics et aux sites vitaux constitue une ligne rouge à ne pas franchir.
Il a mis en garde contre les actes de pillage et de vandalisme « qui ont pour but de déformer les mouvements pacifiques et de les sortir de leur contexte ».
Sur la non intervention de la police dans certaines zones, la cité Ettadhamen en l'occurrence, déplorée par certains citoyens, Hedi Majdoub a évoqué le nombre réduit de sécuritaires (1 à deux agents) qui, généralement, attendent l'arrivée des renforts pour pouvoir intervenir convenablement.
D'importants dégâts ont été enregistrés dans les rangs des sécuritaires et les postes de police. Jusqu'à la nuit de vendredi à samedi, 26 moyens de transports appartenant à des sécuritaires ont été endommagés, 9 postes de polices saccagés, deux sièges envahis par les casseurs et 8 autres évacués, selon le ministre.
Le couvre-feu décrété à partir de vendredi sur tout le territoire se poursuivra jusqu'à l'amélioration de la situation sécuritaire, a-t-il relevé.