Fermeture du camp de Choucha: les réfugiés refusent de partir
Les réfugiés du camp de Choucha, dont la date de fermeture définitive, décidée par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), est venue dimanche 30 juin à échéance, ont ignoré cette mesure et continué de mener un rythme de vie normal.
Un grand nombre de tentes sont toujours installées à l'exception de quelques unes abandonnées par les 200 réfugiés qui attendent d'être rapatriés en septembre prochain vers les Etats Unis d'Amérique et dont la plupart séjournent, actuellement, dans un foyer universitaire à Médenine et quelques uns dans la ville de Ben Guerdane.
Les unités de l'armée nationale sont encore déployées sur les lieux pour veiller sur la sécurité des habitants du camp après le départ de tous les représentants des organisations internationales qui ont suspendu toutes les prestations fournies aux réfugiés (alimentation, enseignement, animation, soins…).
Le HCR considère que le camp de Choucha n'existe plus et que ce camp de transit a été, fermé définitivement.
Le camp de Choucha qui se situe dans le gouvernorat de Médenine à sept kilomètres du poste frontière de Ras Jedir, abrite 700 réfugiés dont 250 ont obtenu le statut de réfugié. La régularisation de la situation de 250 autres réfugiés est en cours. Le reste des réfugiés (200) ne disposent pas du statut de réfugié. Les réfugiés sont de nationalités somalienne, tchadienne, érythréenne, soudanaise et éthiopienne.