Quelques heures après les frappes menées par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni contre la Syrie, des politiques et représentants de la société civile tunisienne ont réagi en dénonçant « un acte d’agression commis contre un Etat souverain ».
Les protestataires qui se sont rassemblés, samedi, devant le théâtre municipal de Tunis ont scandé des slogans de soutien au régime syrien et hostiles à certains dirigeants arabes.
Ahmed Kahlaoui, président de l’Instance nationale de soutien à la résistance et de lutte contre le sionisme et la normalisation a qualifié de « honteuse » la position officielle arabe envers les frappes de la coalition occidentale contre des sites et installations stratégiques à Damas.
De son coté, le coordinateur général du Réseau « Portail des maghrébins » Slaheddine Daoudi, a indiqué que la position tunisienne n’est pas à la hauteur des attentes du peuple, appelant la présidence de la République et le ministère des Affaires étrangers à entreprendre une action plus « vigoureuse ».
Des représentants de partis politiques comme, le courant populaire, le mouvement Echaab et Al-joumhouri ont pris par à ce mouvement de protestation.
Des frappes menées par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont visé, dans la nuit de vendredi à samedi, la Syrie en réponse à une attaque présumée aux «gaz toxiques» lancée, le 7 avril dernier, par le régime sur les rebelles.