M. Moncef marzouki a inauguré dimanche sa campagne électorale pour la présidentielle à la salle de cinéma le Colisée à Tunis.
« Je serai la soupape de sécurité contre l’hégémonie, le retour de la dictature et de l’ancien régime dans toutes ses formes », a-t-il dit.
« Le palais de Carthage sera toujours une forteresse pour défendre les libertés et la démocratie », a-t-il encore soutenu.
M. Marzouki a dénoncé « la machine rampante qui a remis en activité les suppôts de l’ancien régime en assumant un rôle déterminant lors des élections législatives », a-t-il estimé, accusant les forces démocratiques d’avoir failli à sa mission par manque de solidarité.
« Nous risquons d’avoir un président du parlement, du gouvernement et de la république d’un même parti. Cette situation mènera inéluctablement à un retour de la dictature », a-t-il encore martelé.
Évoquant le mandat de la troïka, M. Marzouki a estimé : « ces gouvernements successifs n’ont pas usurpé les biens publics mais avaient plutôt renforcé les libertés et mis en place les fondements d’un Etat démocrate jusqu’à organiser des élections ».