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Les services vétérinaires appellent les éleveurs à protéger leur bétail de la maladie de la langue bleue

Publié le mercredi, 14 octobre 2020 | 4 min | Société
  • Les services vétérinaires, relevant du ministère de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, appellent, mercredi, les éleveurs à protéger leur bétail (moutons et vaches) de la maladie de la fièvre catarrhale ovine (FCO) ou ce qu’on appelle communément, la maladie de la langue bleue.

    Ils leur demandent de placer le bétail au sein d’abris protégés des insectes pour les protéger de leurs piqûres, notamment avant le coucher et après le lever du soleil, et à éviter le pâturage pendant cette période de la journée.

    Ils recommandent, par ailleurs, de lutter contre les insectes porteurs de cette maladie, en éliminant les eaux stagnantes près des élevages, tout en optant pour la pulvérisation des pesticides non rémanents et qui ne nuisent pas à l’équilibre écologique.

    Les services vétérinaires préconisent, en outre, d’éviter l’accumulation d’engrais naturels autour de l’exploitation et de pulvériser les animaux de répulsifs contre les insectes.

    Ils ont appelé, de même, à la nécessité de déclarer tous les cas suspects et de contacter le vétérinaire privé le plus proche, en cas d’apparition des symptômes de la maladie (hausse de la température corporelle de l’animal, rougeur des muqueuses …)

    Le département de l’Agriculture a rappelé, dans un communiqué, que les changements climatiques ont entraîné l’émergence de plusieurs foyers de la maladie de la langue bleue dans les zones humides, et en particulier dans les gouvernorats du centre et du Sahel.

    Cette maladie non transmissible à l’homme, est présente en Tunisie depuis 1999, ainsi que dans les pays du bassin méditerranéen et les pays africains. Le taux d’infection ne dépasse pas 5 % et le taux de mortalité est de 1 %.

Les services vétérinaires appellent les éleveurs à protéger leur bétail de la maladie de la langue bleue