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"Le gouvernement n'a pas l'intention de privatiser Tunisair ou de céder une partie de son capital", assure le ministre des Transports par intérim

Publié le mardi, 04 février 2020 | 7 min | Economie
  • “J’assure, en tant que membre du gouvernement et en son nom, qu’il n’y a aucune intention de privatiser ou de céder une partie du capital de la compagnie aérienne Tunisair”, a souligné le ministre des Transports par intérim, René Trabelsi.

    L’assurance a été donnée par le ministre en réponse aux interrogations des députés, lors d’une séance plénière, tenue mardi après-midi, pour voter quatre lois organiques relatives au transport maritime et portuaire, au transport aérien et au transport international de personnes et de marchandises.

    Trabelsi a toutefois indiqué, dans le même contexte, qu'”Il y a un grand progrès dans le dossier de restructuration du transporteur national”, expliquant que “le secteur des transports, dans son ensemble, a besoin d’une nouvelle vision qui part de zéro”.

    Le ministre des transports par intérim, a précisé concernant les accords débattus que “l’établissement d’un cadre juridique dans le domaine des transports avec les pays arabes, islamiques, africains et européens reste l’un des fondements et des piliers sur lesquels se fonde la politique de notre pays”.

    “La recherche de moyens qui contribuent à établir cette coopération est nécessaire pour développer les relations avec ces pays, notamment en ce qui concerne les échanges commerciaux et la circulation des personnes”, a-t-il ajouté.

    Trabelsi a fait remarquer que le but de ces accords est de développer les relations commerciales avec ces pays, d’activer les politiques économiques et de promouvoir l’investissement et l’exportation.

    Concernant le projet de loi organique de l’accord entre la Tunisie et le Qatar sur les services aériens entre leurs régions et au-delà, il a déclaré que “les compagnies du Golfe sont présentes dans le monde entier et j’ai demandé à Qatar Airways de desservir l’aéroport de Djerba en raison de son impact sur le commerce et la commercialisation”.

    “Il existe des accords conclus entre le transporteur national avec de nombreuses autres compagnies aériennes, comme le Qatar, avec lesquelles nous avons un accord de co-sharing qui permet au voyageur tunisien qui a obtenu un billet de Tunisair d’utiliser Qatar Airways”, a-t-il expliquer à ce propos.

    Dans sa réponse à l’observation de la députée du Parti destourien libre, Abir Moussi, concernant sa crainte de la violation par l’accord de la souveraineté de la Tunisie, il a souligné que l’échange d’informations dans le cadre de l’accord “n’est qu’un échange de statistiques sur la navigation aérienne et n’est pas considéré comme une information confidentielle.

    Le président de la séance, le deuxième vice-président du Parlement, Tarek Ftiti, a levé la séance sans voter le projet de loi faute de quorum (présence de 94 députés) et sans préciser les délais de reprise des travaux.

"Le gouvernement n'a pas l'intention de privatiser Tunisair ou de céder une partie de son capital", assure le ministre des Transports par intérim