Adnan Mansar, dirigeant au Congrès pour la République (CPR), a averti que son parti tient le président de la République et son chef de cabinet responsables de toute atteinte à l’intégrité physique de Moncef Marzouki.
S’exprimant, lundi, lors d’une conférence de presse, au siège du CPR à Tunis, Mansar a indiqué que le chef du district de la Garde nationale de Sousse a informé l’ancien président de la République provisoire Moncef Marzouki qu’il serait la cible d’une menace de mort en Tunisie ou à l’étranger, et que les parties qui ont proféré ces menaces pourraient passer à l’acte après l’allègement du dispositif de protection autour de Marzouki.
Mansar a ajouté que la protection de Marzouki, n’est plus assurée par la sécurité présidentielle et qu’elle a été confiée à une équipe de quatre membres de l’Unité de protection des personnalités relevant du ministère de l’Intérieur.