Menu

La ministre des finances nie avoir évoqué la dépréciation du dinar

Publié le mardi, 25 avril 2017 | 5 min | Economie
  • Lamia Zribi, la ministre des finances a nié avoir évoqué une possible dépréciation du dinar pour se situer à 3 dinars par rapport à l’euro, comme l'ont diffusé plusieurs médias.

    Elle a indiqué, lors d’une rencontre avec un nombre restreint de journalistes des médias nationaux pour s'expliquer sur cette question "qu’il n’y a actuellement, aucun critère objectif soutenu pour cette hypothèse vue la reprise du rythme de production et d'exportation de phosphate aux niveaux de l'année 2010 et l'enregistrement de signes positifs dans le secteur du tourisme surtout au niveau des nuitées enregistrées.

    Et d’ajouter " qu’il n’y a aucune raison objective pragmatique et technique du glissement de dinar pour se situer à 3 dinars par rapport à l’euro, niant avoir évoqué ce sujet lors de son intervention, le 18 Avril 2017, sur une radio privée ".

    La ministre des finances a exprimé son mécontentement de la campagne médiatique dont elle a été la cible, en particulier ce qui a été véhiculé sur les réseaux sociaux, précisant qu’elle a également été la cible d'un certain nombre d'économistes qui ont critiqué ses déclarations au sujet de la dépréciation de la valeur du dinar tunisien, causant une perturbation du marché de change et un effondrement du dinar.

    Elle a affirmé, dans ce cadre, que la valeur du dinar est revenue à celle d’avant le 20 avril, à savoir 1 euro est l’équivalent de 2,4 dinars.

    La ministre a imputé les causes de la régression du dinar au déficit de la balance commerciale et à la baisse des exportations par rapport à la hausse des importations, annonçant, à ce propos, qu'un conseil des ministres se tiendra prochainement pour débattre de la rationalisation des importations et de la réduction du déficit commercial.

    Elle a, en outre, fait savoir que le Fonds monétaire international (FMI) n'a pas demandé à la Tunisie de déprécier la valeur du dinar tunisien mais de conférer davantage de flexibilité à la politique de change.

La ministre des finances nie avoir évoqué la dépréciation du dinar